Les iglous adoptaient différentes formes selon la taille de la famille. Il ne fallait pas que se forment des gouttes à l’intérieur, ou que la suie s’accumule, surtout après une tempête. Il fallait nettoyer tous les jours. Au lever, on aplanissait avec les pieds la plate-forme de couchage (faite de neige aussi). Un iglou comportait habituellement deux entrées. Un bloc de glace servait de fenêtre, mais il fallait le gratter souvent pour qu’il demeure transparent, c’était la seule source de lumière pendant le jour. Il fallait nettoyer tous les jours les saletés, la suie, et parfois l’urine accumulées sur le plancher. On sortait la neige usée et pour la remplacer avec de la neige fraîche. À l’arrière, le lit nécessitait beaucoup d’entretien, car c’était l’un des endroits les plus sales de l’iglou. Les Inuits prenaient soin de leur iglou pour le garder propre et vivable, tout comme ils le font maintenant de leur logis. La pire corvée était de nettoyer les crachats sur le sol. Une fois nettoyé, l’iglou était clair et net.
Au matin, il faisait très froid dans l’iglou, car on n’avait pas chauffé de toute la nuit. Tout le monde dormait nu dans le grand lit, par-dessus leurs vêtements afin de les garder au chaud. Les kamiks était complètement gelés le matin, et il fallait les enfiler aux pieds.
Les enfants devaient aller quérir de l’eau tous les jours, et sortir le seau hygiénique même s’il faisait très froid. Ensuite, ils faisaient la même chose pour leurs grands-parents et leurs voisins âgés.
La seule source de chaleur et de lumière dans l’iglou était la qulliq. Quand les hommes n’avaient pas tué de phoque depuis un moment et que la graisse manquait pour servir d’huile, les foyers devenaient froids et sombres. Les familles qui n’avaient pas d’hommes souffraient encore plus. On suspendait vêtements et peaux pour qu’ils sèchent au-dessus de la qulliq.
Les Inuits avaient toujours des poux, une espèce vivant sur le cuir chevelu des gens, et une autre, dans les vêtements. S’enlever les poux était un passe-temps répandu.