Dans le Nord québécois, il n’y a que trois collectivités inuites situées au sud de la ligne des arbres. Les gens toutefois se déplacent beaucoup et la connaissance des propriétés curatives des arbres est relativement répandue. La partie la plus utile d’un arbre est la couche interne et blanche de l’écorce. On la prélève sur le mélèze (pingi), puis on la met à bouillir pendant toute une journée ; on la pulvérise ensuite pour s’en servir sur les furoncles, en faire une infusion médicinale ou simplement une gomme à mâcher contre les rhumes. On prélève la couche interne de l’écorce de pin à la base de l’arbre ou sur une branche. On dit que plus vieille est la branche, plus elle est foncée et plus elle contient d’huile. Apparemment, l’extrémité des vieilles branches est la meilleure partie où prélever la couche interne. On se sert de l’écorce de pin pour les coupures, les furoncles et autres infections.
La gomme de pin est aussi appliquée sur les coupures et les brûlures pour soulager la douleur, mais on doit d’abord la mâcher pour la ramollir. On mord dans un cône de pin pour soulager le mal de dents ; le cône sert aussi à nettoyer la saleté ou l’abcès causant le mal.
On le mâche les cônes de pin pour guérir les infections buccales ou on en fait une infusion contre les infections cutanées et comme bactéricide général. Les jeunes cônes sont les meilleurs.