Les tendons prélevés le long de la colonne vertébrale du caribou sont effilochés, nettoyés, et séchés ; on en fabrique ainsi du fil servant à suturer des blessures, à arracher les dents ou à nettoyer un urètre bloqué. Dans ce dernier cas, on doit d’abord tordre le tendon jusqu’à ce qu’il durcisse, puis l’enduire de graisse de phoque. Ces tendons serviront aussi à pousser le pus à la surface d’un furoncle. La meilleure graisse de caribou provient des rognons ; d’abord mâchouillée, on l’applique sur des coupures pour arrêter les épanchements de sang, sur les furoncles et autres infections cutanées ; par ailleurs, une mince tranche de graisse de caribou insérée dans le rectum soulage la constipation.