Pour arrêter les saignements de nez, on concentre ses efforts sur deux parties du corps : la nuque et les doigts. On applique sur la nuque de la glace, de la neige, une pierre ou des feuilles de thé mouillées et enveloppées dans un linge. On pourra aussi exercer un mouvement de succion dans le cou. Quant aux doigts, on les attache en repliant les phalangettes. Certains attacheront l’annulaire de la main droite si les saignements proviennent de la narine droite, et celui de la main gauche dans le cas contraire. D’autres attacheront toujours l’annulaire gauche, et d’autres encore n’attacheront que l’auriculaire gauche que l’on serre simplement à la phalangine.
On arrête aussi l’effusion en abaissant la température du corps. En hiver, on mettra de la neige dans la bouche, sur le palais, et sur tout le visage. En été, on fera prendre au malade une boisson froide et on placera de grandes pierres fraîches sur ses cuisses, le long des côtes, etc.
Uriner peut aussi aider à faire cesser les saignements. Le thé du Labrador, l’épilobe ou le genévrier contribueront à renforcer une personne qui a beaucoup saigné ; on les absorbe en infusion ou en mâche les feuilles.